les geishas sont-elles accessibles ? Jusqu’où iraient-elles pour satisfaire leurs clients ? Sont-elles libres ? Sont-elles belles ? Sont-elles… Voici des femmes artistes, délicates, exquises et élégantes, qui consacrent leurs talents au plaisir d’hommes bien souvent riches et puissants. D’abord compagnes des marchands fortunés, puis des samouraïs, des officiers, des businessmen, au cur des confidences et secrets murmurés dans les maisons de thé, célèbres ou anonymes, les geishas dévoilent au fil des pages, leurs personnalités, leurs souffrances, leurs bonheurs. Rayonnantes dans des kimonos aux teintes subtiles, toujours parées de leurs plus beaux atours, souvent gracieuses, certaines geishas surprennent en jouant au golf dans des villégiatures ou en surfant sur Internet. Geishas en représentation dans les banquets ou à l’ombre des cerisiers en fleurs, mais aussi geishas dans leur intimité. Celles-ci surprises dans leur bain, celles-là avec leur amant. Rêveuses ou intrigantes, dociles ou rebelles, elles sont multiples. Donc déroutantes. La vie de ces geishas — apparues vers 1750 — est déroulée au travers d’un cocktail d’estampes et de photographies commentées et enrichies de témoignages d’écrivains occidentaux tels Pierre Loti, Jean Cocteau ou Arthur Golden ; en miroir répondent des citations de Tanizaki, Kawabata, Kafû, ou Mishima. Les auteurs du livre Les derniers samouraïs poursuivent ici leur exploration raffinée du Japon mythique.